Peter et Marcia profitent d’un week-end dans une baie sauvage pour reconstruire leur couple en crise. Sur place, d’étranges phénomènes transforment l’environnement paradisiaque en lieu étrange puis menaçant. La nature semble s’organiser et préparer une sourde revanche. Avec son deuxième long-métrage, Colin Eggleston signe un modèle de film de terreur qui deviendra un classique de l’Ozploitation, cette vague de films fantastiques australiens qui déferle sur le monde au milieu des années 70. À partir d’un scénario d’Everett de Roche (les films de Richard Franklin, Razorback...), la mise en scène distille de façon exemplaire un malaise croissant, une terreur sourde, invisible mais bien réelle qui se nourrit de ce qui fait sa plus grande force : les failles dissimulées en chacun de nous. Prix spécial du jury au Festival international du film fantastique de Paris en 1978, Antenne d’or au Festival du film fantastique d’Avoriaz en 1979.